Assemblée Générale du CAMI le 27/04/2024

Assemblée Générale du CAMI le 27/04/2024

65 membres étaient présents ou représentés pour cette Assemblée Générale Ordinaire qui faisait le bilan de l'année 2023. On note en particulier :

  • 6 brevets ULM
  • 1 brevet instructeur ULM
  • 3 licences PPL
  • 1 licence LAPL

Félicitations à tous les nouveaux brevetés et à leurs instructeurs !
Bon vols à tous.

 

 

Voyage à Burgos. Espagne

Burgos. 18, 19, et 20 Avril 2024. Pierre et Didier. Avion PA28

La météo est volage : une expédition prévue vers Friedrichshafen la Suisse et l’Italie s’est transformée en un tour du sud de la France et du Nord de l’Espagne.

Le jeudi 16 avril, Chavenay - Biscarosse par une météo correcte. Rapidement, une fois les zones A de Paris passées, un passage on top au niveau 65 tout droit jusqu’à La Rochelle où le contrôle nous fait descendre pour gérer un IFR en approche.

Puis vol vers le sud le long de la côte avec une couche de nuages qui s’abaisse progressivement. Au sud d’Arcachon, nous descendons jusqu’à 800 pieds / sol pour traverser un petit « front » avec grain. Puis nous restons à 1000 pieds / sol sous les zones de Cazaux actives. Passage de 2 chasseurs en-dessous et d’un autre au-dessus ! Puis arrivée à Biscarrosse. Plateforme active avec plusieurs ULM et les avions-école de l’ENAC. Déjeuner rapide au restaurant sympa adjacent au terrain. Malheureusement nous n’avons pas le temps d’aller visiter le musée des hydravions situé à 5 km.

Biscarosse + Burdos. Avitaillement complet pour éviter un ravitaillement en Espagne, activation du plan de vol et départ vers l’Espagne. Ciel dégagé sur la mer mais les Pyrénées sont complétement accrochées. La côte basque bien visible

Avant la TMA de  Santander, passage on top et virage vers le sud en direction du Burgos. Traversée calme vers Burgos. Un peu de difficulté pour trouver les fréquences d’information de trafic en dehors de zones contrôlées.

Progressivement la couche se déchire et l’approche sur Burgos ne présente pas de difficulté. Par contre difficultés de communication avec la tour qui n’a pas notre plan de vol et qui monte sous pression car incapable de nous localiser à l’arrivé dans le circuit (pas de radar ? ), et nous qui confondons le taxiway C (ancienne piste claire) avec la piste 04 (noire) presque parallèle à droite. Puis une fois posés et vitesse contrôlée, sortie par le taxiway C qui est très long et qui ne conduit pas au terminal. Donc demi-tour au bout et remontée de la piste pour sortir par B et aller au parking GA (20mn de roulage !). Accompagnés par la sécurité vers le bureau des opérations (très sympas) et taxi vers le centre-ville du Burgos. La température est basse (élévation 2960 pieds et vent fort). Visite du centre-ville et de la cathédrale, magnifique et entièrement rénovée.  Evidemment pas un restaurant ouvert avant 20h !

Le vendredi 17 Avril.  Burgos - Perpignan. Retour à l’aéroport de Burgos en taxi et bureau des opérations pour le plan de vol. C’est ce document qui permet d’accéder au parking. Découverte du PA28 couvert de gelée blanche très épaisse. Heureusement le soleil est là. Une fois qu’un coté est fondu, on tourne l’avion pour dégivrer l’autre côté. Grosse activité d’une école de pilotage internationale. Pas de tour avant 10h30.

Puis vol vers l’Est le long des Pyrénées enneigées au loin. A l’arrivée vers la côte, le contrôle de Barcelone nous contraint à passer sous les TMA. Visiblement pour ne pas avoir à gérer des VFR dans ses zones.

Puis remontée au Nord le long de la côte jusqu’à Perpignan. Du monde à l’approche, et du monde en tour de piste avec les pistes 13 et 15 actives simultanément. Difficile d’avoir le contact avec le contrôleur. Changement de QFU au moment où nous sommes travers du terrain, donc contournement de Perpignan par le sud pour récupérer la vent arrière main droite piste 13. Puis en finale on a les deux pistes en vue avec peu de différence d’orientation, confusion possible. Puis, une fois posés, nous devons remonter une partie de la piste 13 pour reprendre les taxiways R, L et K vers le parking AG. Ce n’est pas le pays des matins calmes !

Le restaurant est fermé et nous nous contentons de nourriture emballée sous plastique dans le terminal.

Perpignan - Cuers. C’est dans le terminal que nous remplissons le formulaire d’arrivée (impossible de payer les taxes sur place), cela permet de récupérer le code d’accès au parking AG. Au départ, fréquence très occupée, remontée de la piste 15 et virage à gauche dès le décollage pour éviter le survol de Perpignan.

Commence alors le transit le long de la côte. Il y a du mistral donc le temps est clair. Très belles vues sur les salines de couleur rouge. La grande bleu à droite et, les villes et plages célèbres à gauche. Pas de difficultés pour naviguer mais des cheminements imposés avec des altitudes max et /ou mini et des changements de fréquences très fréquents.

Au travers de Marseille, gros mistral de 30 kt et rafales à 45 kt, cela secoue. On tourne après Hyères vers Cuers où on arrive dans les turbulences, heureusement le vent est dans l’axe. Un accueil par une personne très serviable qui a son bureau à l’entrée de la zone civile, et qui gère les taxes et l’essence. On appelle un taxi pour aller à l’hôtel.

 

Samedi 20 avril. Cuers - Aurillac. Retour au terrain avec le même taxi. Le vent est très fort dans toute la vallée du Rhône. On choisit donc de prendre de l’altitude dans la cuvette par une verticale terrain avant de franchir le relief, de prendre une route nord jusqu’à Sisteron pour trouver une zone avec un mistral plus faible pour traverser le Rhône. Plein des réservoirs et décollage. Cela secoue fortement, quand on se rapproche des reliefs on monte le plus haut possible pour échapper un peu aux turbulences et on se retrouve au niveau 105. Malgré cela on subit de ascendantes et descendantes de plusieurs centaines de pied très puissantes. Heureusement le moteur est turbocompressé et tire encore à ces altitudes. Traversée du Rhône à Montélimar puis directe vers Aurillac pour échapper à une zone nuageuse dans le nord-est et le centre. Traversée avec un vent plus calme. Belle vue sur les monts du Cantal avec un peu de neige.

Etape à Aurillac pour respirer un peu et changer de pilote. Malheureusement le restaurant est fermé. La base en piste 33 est proche du relief et la finale est bien pentue (7%). Mais la piste est longue et en montée, donc pas de difficulté.

Aurillac - Chavenay. Décollage pour la dernière branche. Passage par Limoges pour contourner le mauvais temps. On commence par un vol on top mais dans la crainte d’une soudure de la couche, on repasse en dessous où l'on trouve évidement de l’air humide avec une visibilité plus faible et des turbulences.

 

Arrivée à Chavenay après 6 étapes, 1 353 NM et 15 heures de vols.

 

Galette

Galette

Une trentaine de membres ont répondu à l'invitation de notre président pour fêter la nouvelle année aéronautique 2024.
Ambiance conviviale malgré le froid extérieur.

 

Mise en ligne du nouveau site web

Mise en ligne du nouveau site web

Capture d'écran du nouveau site du CAMIC'est officiel, notre nouveau site web est en ligne ! Quelques nouvelles pages, de nombreuses nouvelles photos et une présence désormais sur les principaux réseaux sociaux !

 https://www.instagram.com/camiaero

https://www.facebook.com/camiaero

https://twitter.com/camiaero

Bienvenue sur l'édition 2024 du site web du CAMI !

N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires par mail ou l'un des réseaux sociaux !

Retour d’Oshkosh EAA Airventure

Retour d’Oshkosh EAA Airventure par Dorian Echasseriau

Chaque année, la Experimental Aircraft Association (EAA) organise le plus grand meeting aérien et airshow du monde à Whitman Regional Airport à Oshkosh, Wisconsin, USA la dernière semaine de Juillet. Cet événement attire plus de 670,000 personnes et plus de 10,000 aéronefs.

Membre du CAMI, passionné d’aviation, et en besoin d’interviews pour mon projet de recherche du programme “Connaissance du Monde” du Baccalauréat Français International, Oshkosh est une destination idéale.

Comme chaque année je visite ma famille aux Etats-Unis, on decide de faire un petit détour de 1800 km pour visiter Oshkosh.

Un evenement spectaculaire : des airshows tout les apres-midis et plusieurs soirs, des centaines de tentes de sociétés comme associations, des milliers d’aeronefs vintage, des “warbirds”, et des avions “kits”... Il y a vraiment quelque chose pour tout le monde !

Inscriptions 2024

Inscription 2024

Coucher du Soleil sur la plateforme de Chavenay avec le Jodel D112 devant le CAMILes inscriptions au club pour l'année 2024 sont ouvertes !

Nous vous invitons au préalable à consulter les différentes rubriques du club expliquant son fonctionnement.

N'hésitez pas à nous contacter par mail (contact@cami-aero.fr) pour vous présenter, nous vous fournirons alors les formulaires à remplir et la procédure à suivre par retour.

A très bientôt.

Voyage en Hauts-de-France

Voyage en Hauts-de-France par Dorian Echasseriau en Juin 2023

En approche de fin de formation, mon instructeur Alain Marianne, a organisé des voyages pour ses élèves afin d’avoir l'expérience de plus longs vols et surtout le plaisir du voyage. Nous avons planifié de faire un tour aux châteaux de la Loire un samedi de juin avec Karim Khouider, autre élève pilote d’Alain.

Le matin du voyage, un front arrive avec un temps mauvais au sud de l’Ile-de-France. Nous devons donc trouver une nouvelle destination.

Nous prenons cap nord ouest pour un touché au Tréport puis un complet à Berck-sur-Mer. Une fois l’avion garé sur le parking, nous tenons de trouver un taxi. Mauvaise chance, il n’y a personne. Nous marchons une heure au centre ville pour manger. Un repas mérité ! Après quelque temps au bord de la mer, nous rebroussons chemin pour arriver à l'aérodrome.

Une autre mauvaise nouvelle, l'aéroclub ne veut pas nous fournir de l’essence ! Nous allons donc au Touquet. Après un court vol, nous avitaillons l’avion et regardons les avions anglais… Une fois de nouveau en l'air, on longe la côte en passant par la baie de la Somme puis prenons un cap direct sur Chavenay.

Ayant piloté à l'aller, je surveille de près les nuages qui remontent depuis le sud. A l’approche de Chavenay, on voit un grain qui s’approche. On atterrit et moins de deux minutes plus tard, on a l’impression que le grain inonde Chavenay.

En somme, malgres les éléments imprévisibles, une très belle expérience et première longue navigation !

Voyage à Dinan en ULM

Voyage à Dinan en ULM le 20 Août 2023. Par Thierry MARCHAND

Premier voyage pour ma part, en compagnie d’Alain Marianne (instructeur au CAMI), sur l’ULM du club.  Nous optons pour un cheminement simple, via Dreux, L’Aigle , Argentan, puis Flers ce qui nous amène quasi directement sur Avranches et le mont Saint Michel

Pilote de plaine local, je découvre qu’il y a un peu de relief en Normandie dont il faudra tenir compte pour conserver une hauteur raisonnable, puisque nous ne dépasserons pas 2500-3000ft QNH.

Nous partons vers 11h après le passage d’une perturbation, pour bénéficier d’un temps ensoleillé avec quelques nuages tout du long, les conditions de vol sont excellentes. Je m’exerce à contacter les SIV successifs, ce qui constitue une bonne habitude à pratiquer.

Nous improvisons un déroutement vers Argentan (LFAJ) pour une pause « technique », ce qui me donne l’occasion de découvrir une nouvelle piste et un cadre parfait pour un pique-nique d’étape, avec un accueil sympathique de membres du club local, qui nous guident par radio jusqu’au parking.

Cap plein ouest désormais, Le Mont Saint Michel apparait au loin sur fond de ciel bleu, dès que se dessine la côte. IL faudra faire attention à la ZRT cylindrique entourant le mont.

Après un détour par Avranches   Nous entamons ensuite un trajet côtier au vu des conditions propices et meilleures qu’annoncées : Cancale, puis une remontée de la Rance jusque Dinan sous contrôle de la tour de Dinard.

A Dinan, je fais connaissance avec les turbulences et le vent en rafale coutumier de l’aérodrome, et il faut tenir la machine pour bien rester aligné et décraber au bon moment sur la piste en dur, toujours moins tolérante aux erreurs qu’une piste en herbe. Les 2h50 (incluant l’escale à LFAJ) sont en fait passées étonnamment vite.

A l’arrivée, nous « emballons » le FK9 pour son court séjour, il sera solidement arrimé pour la nuit. Pour l’anecdote, le sol herbeux du parking est recouvert d’une bruyère coriace et très piquante, mieux vaut éviter de poser les mains dessus !

Au départ dimanche après-midi, nous devons faire avitailler à la station Total de l’aérodrome en 100LL : c’est l’occasion pour moi d’apprendre la procédure, puisque le FK9 est habituellement rempli à l’aide d’un jerrican au club. Rien de complexe , mais plus qu’utile de pratiquer pour se familiariser

 

Nous repartons pour un dernier tour de la côte d’émeraude en contactant en passant dans la CTR de Dinard , encore un excellent exercice  radio des échanges en espace contrôlé.

Depuis le cap Fréhel, nous passons au large de Saint Cast le Guildo, Dinard, puis Saint Malo, et enfin à nouveau Cancale et le mt Saint Michel étonnamment toujours libre de tout trafic pour un dimanche ensoleillé. Nous sommes quasiment les seuls aéro-touristes cet après-midi !

Enfin il est temps de rentrer pour une navigation identique à l’aller, en moins de 2h à l’aide d’un vent d’ouest, sans encombre.

 

En conclusion, un beau voyage riche d’expériences nouvelles, dans un paysage magnifique et finalement très proche de nous. J’ai beaucoup appris et gagné en confiance dans les nombreux échanges radio, changement de fréquence, de transpondeur, et les adaptations nécessaires aux conditions réelles rencontrées.